taille du poster 2mx 1,20m c'est une mosaique de 500 images d'imprimante 3D/arduino/robots.... (comme on peut voir sur la photo de près)
"Devant l’entrée de l’IUT, deux jeunes
filles jouent sur une console installée
dans une camionnette. Jusque-
là, rien d’extraordinaire. Sauf que les
manettes ont été remplacées par des boites
de beurre… Le pire, c’est que ça fonctionne
! Travailler à partir de matériaux de
récupération, c’est le credo de l’association
Les petits débrouillards, qui avait toute sa
place au coeur de la cinquième édition des
Rencontres régionales du multimédia.
« C’est une journée qui s’adresse aux
enfants, parents et grands-parents dans le
but de permettre des échanges intergénérationnels
et de valoriser des pratiques, projets
et expériences en lien avec les différents
outils multimédias. Mais toujours en gardant
à l’esprit le rôle éducatif », précise
Roger Richard, président du centre Le
Lierre, organisateur de la manifestation,
avec le concours de quatre étudiants en 2e
année de Techniques de commercialisation
: Amina, Alice, Thomas et Rachid.
Ceux-ci planchent depuis fin octobre pour
que cette 5e édition soit
une réussite. « Il a fallu
tout organiser de A à
Z », témoigne Amina.
« D u d éma r c h a g e
d’exposants jusqu’aux flyers ». Les étudiants
ont même préparé un questionnaire
de satisfaction pour déterminer les éléments
à améliorer en vue de la prochaine
édition. Une belle et concrète expérience
pour ces jeunes gens qui regretteront juste
les absences de réponses de certains professionnels.
« C’était ça en fait le plus
handicapant », glisse Alice.
Dans la "promenade", le grand hall vitré
et très lumineux de l’IUT, une douzaine
d’ateliers ont pris place afin d’exposer les
différentes facettes du multimédia : montage/
démontage d’un ordinateur, publication
et musique assistée
par ordinateur, logiciels
libres… Les jeux vidéos
étaient immanquablement
à l’honneur, puisque
les petits (comme les plus grands !)
ont pu tester certains jeux, jusqu’à découvrir
leur conception. Thomas Altenburger,
de Metz, est lui-même un créateur indépendant
de jeux vidéos qu’il publie grâce à
sa société Flyng Oak Games. Son dernier
bébé, Dead End, doit sortir dans deux
semaines, sur Androïd et tablettes. « C’est
basé sur les vieux films d’horreur des
années 80. Le joueur doit écraser des zombies
à l’aide de sa voiture… » Super, mais
ça nourrit son homme ? « Ça peut rapporter
des millions comme zéro. Les success
stories dans le jeu restent très marginales.
On en vit mais c’est ric-rac. Pas grave, on
est content de le faire », positive Thomas.
Positive aussi, la présidente de Tech Tic
and Co, Laurence Schmitt. « Nous ouvrons
en avril un "fablab"(de l’anglais fabrication
laboratory) à Thionville, sur la zone
du Gassion. Ce sera une sorte d’atelier de
bricolage de XXIe siècle, où toutes les
machines seront connectées. L’objectif est
de faire se rencontrer des gens et de réaliser
des objets ensemble », explique avec un
enthousiasme communicatif la pétulante
présidente.
Décidément, on est très loin du minitel…"
